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développer avec une Jobo. (1/1) 1- Le principe 2- Le processeur 3- Un développement N&B de A à Z 3-1 Installation de la machine 3-2 préparation des chimies 3-3 Chargement des plan-films sur la spire 3-4 Séquence de travail 3-4-1 Mise en température 3-4-2 Prémouillage 3-4-3 développement 3-4-3 développement 3-4-4 bain d’arrêt 3-4-5 fixage 3-4-6 On commence le rinçage 3-4-7 essorage des plan-films et séchage 4- C41 et E6 ? Conclusion Introduction Nombre de débutants sont angoissés par le développement: travail dans le noir absolu, difficulté pour obtenir des résultats fiables et constants (agitation, température), peur d’abimer des prises de vues.....Ma propre expérience de débutant est là pour les convaincre qu’avec un processeur Jobo tout est plus simple! Il vous permettra également de vous affranchir des laboratoires de moins en moins nombreux, et de vous lancer, quand vous aurez pris de l’assurance, dans les développements C41 et E6. 1-Le principe Le processeur Jobo est un “bac” thermostaté et muni d’un moteur permettant la rotation alternée d’une cuve cylindrique (dite cuve de développement).![]() Les plan-films se montent sur une spire et cette spire est introduite dans la cuve cylindrique. La cuve est ensuite montée dans le processeur qui lui assure des agitations automatiques et controlées, le tout à une température constante. Les résultats sont donc parfaitement réguliers et reproductibles. Le système permet de travailler en plein jour, puisqu’une fois les plan-films chargés dans le noir et mis dans la cuve cylindrique, celle-ci ne sera réouverte qu’à la fin du processus. Remarque Un accessoire bien pratique est le LIFT qui permet de vidanger facilement la cuve cylindrique et de la remplir avec le bain suivant, sans la sortir de la machine. ![]() 2-Le processeur Il existe plusieurs modèles, de la petite CPE aux modèles plus gros et plus sophistiqués CPA et CPP (moteurs plus puissants, acceptent de plus grandes cuves :contenant plus de films et des formats plus grands, réglage digital de la température, plusieurs vitesses...).Jobo propose une bonne quinzaine de cuves de tailles différentes. Je présente ici le modèle CPA2 et sa cuve 2521 qui permet de traiter des films 24x36 jusqu’aux plan-films 4x5, avec les spires adaptées (spire 2502 du 35mm->120 ou spire 2509n du 9x12 -> 4x5). A noter que les CPA et CPP permettent l’usage de grosses cuves “Expert drums” qui acceptent plusieurs spires en même temps, ou bien qui permettent de traiter des formats de films jusqu’au 20x25. Ces cuves Expert drums nécessitent obligatoirement l’utilisation du Lift précédemment cité. 3-Un développement N&B de A à Z 3-1 Installation de la machineCe qui surprend en premier lieu quand on découvre une Jobo CPA, c’est sa taille!! L’emplacement qui lui sera réservé doit être suffisant, soit au minimum 120 cm de long, 50 cm de large et 80 cm de haut. A cela rajouter un petit espace de travail pour vos chimies et autre. Le processeur contient une grande quantité d’eau ( une bonne dizaine de litres), il faut donc prévoir un point d’arrivée d’eau à proximité et un point de vidange. Le processeur doit être parfaitement horizontal, afin d’assurer une répartition homogène des liquides dans la cuve de développement. Une fois la Jobo installée et remplie d’eau, on peut commencer à travailler. Pensez à ne pas mettre trop d’eau la première fois car en plaçant vos bidons de chimies, le niveau d’eau va monter! 3-2 préparation des chimies Préparer les chimies et les stocker dans les bidons adéquats, dans le processeur ![]() On peut disposer 6 flacons de 1 litre et 4 éprouvettes dans le processeur: ceux ci contiendront le révélateur, le bain d’arrêt, le fixateur et les eaux de rinçage et de prémouillage. Les quantités de chimies indiquées par Jobo sont un peu juste (exemple 270 ml pour la cuve 2521), je prèfère utiliser 330ml de révélateur, ceci permettant une meilleure immersion des plan-films. Selon la chimie utilisée, il faudra calculer le volume minimum de révélateur à utiliser (pour une dilution donnée) afin d’avoir assez de chimie active pour la surface de film à traiter. Voici une des répartitions que j’utilise : Eprouvettes 500ml d’eau de prémouillage bidon n°1 330ml de révélateur ID11 à 1+1 bidon n°2 450 ml de bain d’arrêt bidon n°3 450ml de fixateur bidon n°4 1 litre d’eau pour 2 rinçages de 500ml chacun bidon n°5 1 litre d’eau pour 2 rinçages de 500ml chacun bidon n°6 1 litre d’eau pour 2 rinçages de 500ml chacun Eprouvettes 450 ml d’eau + liquide de rinçage (agent mouillant) Allumer le thermostat de la Jobo, ainsi que la pompe qui va brasser l’eau du bas de la cuve du processeur vers le haut (bac de traitement). En 1 heure maximum, votre bain sera à la bonne température, et vos bidons de chimie et d’eau également. On notera que la température en bas de la cuve du processeur est légèrement différente de la température dans le bac de traitement (1/2 à 1 °C). Ceci n’a pas vraiment d’importance, ce qu’il faut c’est toujours mesurer la température au même endroit, ainsi vos résutats seront réguliers. De même, le bouton de thermostat ne donne pas forcément la juste température , pensez à “l’étalonner”! 3-3 Chargement des plan-films sur la spire. Cette opération peut être réalisée n’importe quand, la condition essentielle est LE NOIR ABSOLU. C’est l’opération la moins facile, donc au début un entrainement en plein jour peut s’avérer utile. Pour ceux qui ont vraiment de trop gros doigts, il existe un chargeur de spire Jobo (facile aussi à fabriquer!). Pour ma part, je ne charge que 4 plan-films dans la spire au lieu de 6 (l’emplacement du milieu reste libre), par peur que les plans-films se touchent; mais certains en chargent 6 sans problème.... faites votre choix..... Les plan-films se chargent émulsion vers le milieu, voici ma méthode, à vous de trouver la vôtre... ![]() ![]() ![]() Une fois les plan-films chargés sur la spire, on place les cales en “V” qui empêcheront les films de bouger et permettront un bon brassage des produits dans la cuve. ![]() ![]() Puis placer la spire dans la cuve et fermez le couvercle, le plus dur est fait , on peut rallumer la lumière!! ![]() 3-4 Séquence de travail 3-4-1 Mise en température En avant: le bain marie tourne depuis 1 heure toutes les chimies sont à température. Placez la cuve de développement sur l’axe de rotation et allumez le moteur, règlez la vitesse de rotation. Pour ma part j’utilise la vitesse F (film) , mais rien ne vous empêche de changer car comme pour la température ce qui est important c’est de garder ses propres paramètres quand on a un résultat satisfaisant: vous aurez alors des résultats CONSTANTS. ![]() La cuve de dévellopement est alors à demi immergée dans le bain marie (sans flotter!) Si les films était dans un autre lieu vous pouvez laissez tourner 5 minutes pour les mettre à température. 3-4-2 Prémouillage ![]() Mettez les premiers 500ml d’eau par le haut du lift et laissez touner 5 minutes: c’est le prémouillage: il permet une meilleure action du révélateur par la suite, il vous permet ainsi d’utiliser les durées de traitement données par les fabricants; sans ce prémouillage réduisez le temps de développement de 10 à 15 %. 3-4-3 développement Videz l’eau en actionnant la manette du lift puis versez le révélateur , laissez tourner le temps nécessaire (voir données température/temps selon votre révélateur et vos films). ![]() 3-4-4 bain d’arrêt Videz le révélateur (bain perdu) et versez le bain d’arrêt, laissez tourner 30 secondes. Videz le bain d’arrêt et récupérez le dans votre bidon de stockage. ![]() 3-4-5 fixage Versez le fixateur et laissez tourner 2 à 5 minutes. Videz le fixateur et récupérez le dans votre bidon de stockage. 3-4-6 On commence le rinçage: Versez 500ml d’eau et laissez tourner 1 à 2 minutes, videz Recommencez l’operation 6 fois (3 bidons d’eau de 1 litre soit 6 rinçages) Enfin versez le liquide de rinçage avec l’agent mouillant, laissez tourner 1 minute. Videz, et c’est terminé. 3-4-7 essorage des plan-films et séchage Coupez le thermostat, le moteur et la pompe, sortez la cuve de développement, l’ouvrir, récupérez les plan-films. Essuyez-les entre 2 éponges propres et humides (ou 2 peaux de chamois) et suspendez les dans un endroit PROPRE sans poussières. ![]() ![]() Si vous n’utilisez plus votre Jobo pensez à vider l’eau pour éviter les problèmes de calcaire dans le bac et sur les résistances. On vient de voir que le fonctionnement de la machine est simple, il vous sera toutefois nécessaire de trouver vos paramètres personnels (Dilution, temps de traitement, température, vitesse de rotation) afin d’obtenir des résultats adaptés à vos goûts, fiables et reproductibles. La rotation continue provoque une augmentation du contraste, les habitués du développement en cuvette devront revoir leurs habitudes (dilution/temps de traitement). Problème particulier: en été l’eau en sortie de votre robinet peut être assez èlevée, dans ce cas mettre 2 kg de glace dans la cuve basse du processeur, laissez la température s’équlibrer (en jouant un peu avec le thermostat) et développez quand tout est stable. Vu la grande capacité de la Jobo, on peut compter sur 30 bonnes minute de températute stable. 4- C41 et E6 La précision de la température de la jobo ainsi que la facilité de remplissage et de vidange de la cuve de développement vous permettront, quand vous serez aguerris, de développer vos négatifs couleurs et vos inversibles.En suivant rigoureusement le protocole et après avoir étalonner votre processeur (Noter que seule une variation de 0,3°C est autorisée pour les premières phases de ces développements ,donc s’assurer aussi de votre thermomètre!!) vos résultats seront rapidement parfaits (voir site Jobo, Kodak et Tétenal pour les recommandations particulières à ces développements. ( rapidité des bains sucessifs notamment!) Conclusion Le processeur Jobo vous permettra d’obtenir très rapidement des résultats fiables et de qualité, donc pourquoi s’en passer? Voici toutefois quelques points à ne pas négliger-Taille du processeur et donc emplacement en conséquence -Prix en neuf assez important (certains modèles sont encore fabriqués à ce jour) -Quelques pièces sont fragiles (manette du lift, inverseur de rotation....), il faut être soigneux. Mais comment ces quelques inconvénients pourraient faire oublier: -la facilité de travail et en plein jour -un coût de développement réduit -qualité, fiabilité et reproductibilité des résultats J’espère vous avoir donné envie d’essayer mais n’hésitez pas à poser vos questions liens http://www.jobo.com/ http://www.digitaltruth.com/devchart.html http://image.contact.free.fr/technique/jobo.htm Voir la liste de tous les articles
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