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Que signifie le terme retrofocus ? (1/1) Par exemple, un appareil reflex possède une distance d'environ 36mm entre la lentille arrière et le plan du film, c'est à dire l'espace nécessaire pour loger tous les mécanismes du reflex. Une courte focale, un 20 mm par exemple, ne pourra pas faire la mise au point à l'infini que si le centre optique est situé derrière la lentille arrière, à 20 mm exactement du plan du film. Aujourd'hui, il existe des 10 mm pour les appareils reflex numériques à petit capteur. Le centre optique de ces lentilles va se situer à 10 mm du plan film, soit largement derrière le miroir ! Cela pose des problèmes d'ordre optique. Les optiques de chambre ont atteint les 100 ° avant que les optiques reflex permettent d'atteindre 90 ° d'angle. Aujourd'hui, il est possible d'atteindre des angles de 110 °, alors que les optiques symétriques permettent d'atteindre encore plus, de l'ordre de 120 °, tout en étant meilleures optiquement. Le premier véritable grand angle, le 21 mm f/4 de Nikon ne pouvait pas être monté sur les boîtiers sans relever le miroir, pour limiter le coefficient rétrofocus. Ensuite, Nikon a introduit le 20 mm, puis le 18 mm et enfin le 15 mm dans les années 1970, avec tout de même comme limite les coins nettement plus flous. On calcule le coefficient rétrofocus comme ceci : Coefficient rétrofocus = Distance entre la lentille arrière et le plan du film / longueur focale. L'avantage des optiques rétrofocus pour les grands angles consiste surtout en leur capacité d'éviter le vignetage. En effet, l'angle d'arrivée des rayons lumineux sur le film n'est pas aussi important que dans le cas des optiques symétriques. Cela permet d'éviter la perte de luminosité due à la loi du cos^4. (voir ici). On gagne en facilité d'utilisation et en limitation du vignetage ce que l'on perd en qualité d'image et en difficulté de construction. Voir la liste de tous les articles
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